AI to prevent food waste in school canteens in Nantes

Un outil numérique permettrait d’adapter le nombre des repas en fonction du nombre des enfants présents au déjeuner

La Métropole de Nantes face un grand défi lié au gaspillage alimentaire dans les restaurants scolaires. Tous les jours entre 15 000 et 16 000 de repas sont servis dans les écoles nantaises, mais les agents de restauration sont informés du nombre des enfants ayant besoin d’un repas le jour même de la production. Quant aux commandes d’ingrédients, elles doivent être faites plusieurs semaines à l’avance.

Ceci crée des conditions parfaites pour des erreurs et pour un gaspillage des ressources. Pendant plusieurs années, la résolution de cette tâche incombait aux agents de restauration, mais depuis quelques mois la Ville a trouvé un moyen de rendre leur travail plus facile, basé sur l’intelligence artificielle (IA).

L’intelligence artificielle à l’appui des professionnels

Depuis le début de 2020, la ville mène une expérimentation avec une solution IA qui permettrait d’anticiper le nombre d’enfants qui viendront manger à la cantine, plusieurs semaines à l’avance et par la suite – d’adapter les commandes aux fournisseurs et la production de la cuisine centrale. Le projet est réalisable grâce aux données de la restauration scolaire sur les 10 dernières années, qui ont été mis à disposition des techniciens des deux entreprises nantaises, Verteego et Maestria.

Les résultats des simulations sur 2018-2019 avec le modèle d'anticipation développé, montrent que la ville pourrait éviter la production de 430 repas de trop par jour en moyenne, selon Florent Bedecarrats en charge des ressources numériques de Nantes Métropole. En plus, il indique que l’IA « vise à donner aux agents du confort, les sécurise dans leurs prévisions. On ne remplace pas les agents – qui sont bien les seuls à connaître la réalité du terrain et pouvoir réagir aux aléas ! – mais on les aide ».”

Finalement, l'IA sera en état de développement ouvert pendant les prochains mois, les données et le code source seront disponibles sous licence libre. Le projet doit s’achever par la publication d’un rapport qui permettra à d’autres territoires de reprendre ce travail et de l’enrichir.